Poésies

Il y a sur cette page un certains nombre de poème de moi écrit un peu avant ou après la naissance de ma fille. Sur une autre page, ici, il y a des poèmes de Fernado Pessoa qui m'ont bien plu. Plus loin, la, d'autres poèmes de ma main.

Table des poèmes de cette page

note : Pourquoi moi, devrais-je donner des titres à ces poèmes ? D'habitude, mes poèmes ne reçoivent pas de titre de ma part. Seulement, ici, pour les besoins de l'index, j'ai du mettre des sous-titres. Les titres vous appartiennent ! Si un poème vous a plu, dites le moi et trouvez lui un titre (et avec votre permission je l'ajouterai au début, ou à la fin du poème).

ps: je fais la même chose pour mes dessins/peintures/sculptures/... (pas de titre au départ, puis ceux qui aiment donnent les titres) avec à la mémoire cette boutade d'un peintre français "pourquoi donner un titre à mes oeuvres ? c'est vouloir soutenir ma peinture avec de la littérature."


Guillaume, Sandrine

Un jour,
un ami à moi,
comme à court de ...
c'est mis à m'écrire des poèmes
Quelques mots délicats,
protégés de la sauvagerie
par leur lenteur,
et la tendresse qu'ils inspirent.
Avec douceur
et précaution
ceux-ci sont pour toi.

Les mots


Le chien

Douloureuse franchise,
manque de tact,
de la politesse qui apaise.
Raideur de la garde,
Qui se blesse,
et s'éloigne,
à l'autre
espéré.
Gravats
épuisés
de quelques mots d'amour,
trop durement gagnés,
inutilement conservés.
A deux pas,
un chien qui hurle,
à moins que ce ne soit moi.

A l'enfant

Ouvre moi,
fait moi découvrir l'intérieur de moi-même
Presse moi,
Donne la vie à mes entrailles qui te retiennent
Montre toi devant moi tel que tu es
Tu sais, Je t'aime.

Sonnet


Et si

Et si je dors
pendant qu'il dort
Est-ce qu'il rêve
à ce que je rêve ?
Et s'il mange
pendant que je mange
Est-ce qu'il se délecte
de ce qui me délecte ?
Et s'il est bercé
pendant que tu me berces
Est-ce qu'il t'aime
autant que je t'aime ?

La femme arrondie

Qu'elle est belle
la femme qui porte
en son ventre
en ses seins
un enfant
Massif de granit
que l'on prend à pleines mains
Granit rose
chauffé par le soleil
usé par le vent
arrondi avec le temps
en agitation perpétuelle
Sentiment de plénitude
devant ce corps
qui s'extraverti

L'altérité


Et ...


A l'intérieur


Océane


Angoisse

C'est comme si les mots se faisaient peur
crier victoire trop tôt
être surpris par la douleur
Alors on tempère le discours
On laisse des mots qui se cherchent
qui ouvrent, oui, sur l'inconnu
sur le doute, sur l'espoir
C'est tellement important
ces quelques mots qui nous rattachent aux autres
qui nous rattachent à la réalité
qui nous permettent de prendre place, de nous poser.
Jusqu'ici, elle vit
(elle) survit ...

Mes mains pleurent, ...

mes mains pleurent,
mes yeux de pierre,
quelques larmes touchent mes levres,
gout de la mer.
ma tante est morte la semaine derniere.
et la douleur qui revient,
quand la beaute, l'amour, refait naitre quelques sentiments.

page créée en Mai 1998, par Denis.