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La frontière entre le risque qui mène au progrès
et l'inertie insipide est parfois oubliée (plus rarement peu
claire) et l'on peut se trouver du mauvais coté (et toujours
quand on l'oublie on est du mauvais coté) Emporté par le
train train quotidien (et cela vaut pour le travail ou pour toute
activité semi-professionnelle que l'on souhaite faire avec
serieux, en y consacrant du temps et de l'énergie) on peut
oublier de se remettre en question, oulier de s'interroger sur la
nature de son travail, est-on simplement en train de faire tourner la
boutique ou faut-on un vrai travail innovant et util (en vue d'un
progrès) Ce serait beau si la routine menait au progrès
(je crains qu'elle ne mène à une forme ou une autre de
décadence) La routine c'est ce que l'on sait faire ; faire autre
chose c'est prendre des risques, cela doit donc se justifier. Peut-on
justifier le fait de prendre des risques ? et de ne pas se souscrire au
rond-rond. On est souvent son propre juge, et l'on se juge mal, mais se
juger inutil/creux dans le role du petit soldat, c'est pire. Deserter
le champ des batailles rangées ? Il faut avoir de l'audace,
confiance en soi et un peu plus. Vouloir faire l'impossible, ou ce que
l'on a encore jamais fait. Se mette devant des paris impossibles. Oser
! Oser affronter son propre jugement, le niveau de ses propres
exigences. Vivre dans l'exceptionnel. Se dépasser. Au risque de
l'isolement, de l'incompréhension ... Et finalement se
découvrir. Voir que l'on peut être éventuellement
différent de celui que l'on vroit être. C'est cela qui est
difficile, s'imaginer autrement. Croire que l'on peut être meiux
que l'on est, que l'on peut atteindre ce mieux Est-ce que l'on n'est
pas à un age où l'on peut prendre consience de tout cela
et se faire confiance en tant que propre juge ?
Je m''étonne de la force de certains
liens, et je me demande combien on peut questionner la selection pour
obtenir quelques réponses. (.../...)
Denis.