Sur l'amitié ...

 

Lettre pour Laetitia et Frederic

 

    Il y a comme un espoir, pas tout à fait formulé, qu'il puisse y avoir quelque chose à découvrir ou à exploiter dans l(es) hypothétique(s) retrouvaille(s) entre ceux qui ont participe aux meilleurs moments de notre histoire.
    Il y a le rève de trouver une solution à tous ses problème alors même que l'on ne connait pas la nature de ces problèmes, ni la nature ou l'orientation que pourrait prendre une solution.
    Devant l'insatisfaction, il se creerait un manque ou une question claire et en même temps se construirait la réponse.
    Je suis dans l'attente. Je ne sais pas à quoi cela pourrait être bon. Je ne sais pas ce que je veux, ce que j'attends, ce que cela donnera. Que ce soit face au groupe, ou face aux individus.

    La recherche de soi, de ce que l'on peut être, l'aspiration à se dépasser, qui pourrait prendre exemple sur l'autre, tiré pas les possibles mise en actes, vois l'horizon des possible se concrétiser. Il se peut qu'il y ait là ce que l'on n'ose concevoir, mettre en mots et en vie, ou qu'au contraire de la confrontation naisse l'évidence d'un processus de recherche, significative d'une certaine insatisfaction ou d'une recherche d'absolu, d'un idéal pas tout à fait atteint, ou atteignable.

    Il y a -de moindre importance- cette question lancinante d'une possible différence, particularité, faite de dons motivés par une certaine envie d'être, un certains questionnement. Je m'étonne de ce que la selection puisse se faire de telle ou telle manière, à tel ou tel age. Et tant que la question  reste, tant qu'elle n'est pas posée, que personne n'y répond -pour soi, on ne peut y répondre plus généralement, on ne peut savoir combien il faut encore se donner du mal pour retrouver le groupe, les individus qui en furent. (.../...)

Denis.