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.../... Est-ce que ce n'est pas de cette
amitié que l'on a besoin ? Mais qui demande que l'on s'y
implique, et que l'on le choisisse. Qu'il y a plus
nécessité qu'en amour de faire le pas en le disant, parce
que sans le dire, comme en amour, la vie peut se prolonger longuement
dans l'amitié en en connaissant les bonheurs mais dans le doute
soumis à un possible accident, à une rupture qui du jour
au lendement briserait tout, ou dissolve tout et fassent se perdre ceux
qui s'ils étaient déclarés l'un à l'autre
seraient toujours restés l'un pour l'autre l'ami. En amour la
question et la réponse "est-ce que tu m'aimes ?", "je t'aime"
sont des piliers de la relation et s'ils ne garantissent rien, ils ont
au moins l'avantage d'exister (er de récidiver) En amitié
la question ne ce pose pas, la réponse n'apparait pas, et si
elle etait posée il n'est pas sur à mes yeux que l'on
puisse y répondre avec accuité (même avec
l'acuité troublante qui existe en amour) comme si la seule
réponse possible ou la seule preuve possible venait des actes et
de la vie (et de la vie de l'amitié), que l'on est donc
réduit au silence.
J'ai peut-etre trop de relations amicales et pas
assez d'amis, ou pas assez d'amitiés déclarées ;
et je ne sais donc pas avec qui je peux tisser une relation plus
intense avec qui la masse des echanges pourrait atteindre la taille
d'un canal allant du coeur de l'un au coeur de l'autre, comme il y en a
en amour. Je ne me suis pas engagé dans la voie de
l'amitié comme je l'ai fait en amour. Peut-etre parce que j'ai
cri que toutes ces relations amicales suffiraient ou pourraient
être des amis (même si certaines le sont, même si la
différence entre amitiés dures et amitiés fausse
ne .../...
Denis.