Sur l'amitié ...

 

Lettre pour Sandra

 


.../...    Est-ce que ce n'est pas de cette amitié que l'on a besoin ? Mais qui demande que l'on s'y implique, et que l'on le choisisse. Qu'il y a plus nécessité qu'en amour de faire le pas en le disant, parce que sans le dire, comme en amour, la vie peut se prolonger longuement dans l'amitié en en connaissant les bonheurs mais dans le doute soumis à un possible accident, à une rupture qui du jour au lendement briserait tout, ou dissolve tout et fassent se perdre ceux qui s'ils étaient déclarés l'un à l'autre seraient toujours restés l'un pour l'autre l'ami. En amour la question et la réponse "est-ce que tu m'aimes ?", "je t'aime" sont des piliers de la relation et s'ils ne garantissent rien, ils ont au moins l'avantage d'exister (er de récidiver) En amitié la question ne ce pose pas, la réponse n'apparait pas, et si elle etait posée il n'est pas sur à mes yeux que l'on puisse y répondre avec accuité (même avec l'acuité troublante qui existe en amour) comme si la seule réponse possible ou la seule preuve possible venait des actes et de la vie (et de la vie de l'amitié), que l'on est donc réduit au silence.
    J'ai peut-etre trop de relations amicales et pas assez d'amis, ou pas assez d'amitiés déclarées ; et je ne sais donc pas avec qui je peux tisser une relation plus intense avec qui la masse des echanges pourrait atteindre la taille d'un canal allant du coeur de l'un au coeur de l'autre, comme il y en a en amour. Je ne me suis pas engagé dans la voie de l'amitié comme je l'ai fait en amour. Peut-etre parce que j'ai cri que toutes ces relations amicales suffiraient ou pourraient être des amis (même si certaines le sont, même si la différence entre amitiés dures et amitiés fausse ne .../...


Denis.