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Tu t'interrogeais sur les relations d'amitié
entrentenues au cours de la vis, et je prolonge cette reflexion chaque
semaine.
Je me semande si l'on peut se donner en
amitié comme l'on se donne en amour : se jurer une amitié
infinie pour l'éternité à venir. Promettre d'aimer
l'autre comme l'on s'aime soi-même, comme l'on peut aimer ses
enfants. Se jurer fidélité (fidélité du
sentiment) non pas unicité de la relation) Croire que l'on a
rompu la solitude, le partager, en remercier l'autre, en jouir
pleinement avec l'autre jours après jours. Qu'il n'y ait pas
moins qu'en amour une vie partagée de l'esprit. Passer de la
pluralité excessice des relations amicales basées sur la
sincérité, le don de soi, l'accueil chaleureux de
l'autre, une gentillesse exacerbée à une amitié
plus profonde et unique sans être exclusive. Je fuirais
l'exclusivité. Mais avoir une relation unique (distincte de
toutes les autres) et nourrire cette unicité de toute sa force.
Abandonner les fausses amitié pour ne plus se consacrer qu'aux
vraies et leur accorder plus, autant que possible. Les fausses
amitiés, relations amicales, sont régies par les
conventions des relations sociales, les amitiés dures seraient
régies par les règles de l'amour.
Est-ce que l'on peut choisir de basciuler dans cette
amitié d'un ordre supérieur avec l'autre, sans l'autre ?
sans se le dire (-) explicitement, avec ou sans contrat ? .../...
Denis.