Sur l'amitié ...

 

Lettre pour Sandra

 
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    Tu t'interrogeais sur les relations d'amitié entrentenues au cours de la vis, et je prolonge cette reflexion chaque semaine.
    Je me semande si l'on peut se donner en amitié comme l'on se donne en amour : se jurer une amitié infinie pour l'éternité à venir. Promettre d'aimer l'autre comme l'on s'aime soi-même, comme l'on peut aimer ses enfants. Se jurer fidélité (fidélité du sentiment) non pas unicité de la relation) Croire que l'on a rompu la solitude, le partager, en remercier l'autre, en jouir pleinement avec l'autre jours après jours. Qu'il n'y ait pas moins qu'en amour une vie partagée de l'esprit. Passer de la pluralité excessice des relations amicales basées sur la sincérité, le don de soi, l'accueil chaleureux de l'autre, une gentillesse exacerbée à une amitié plus profonde et unique sans être exclusive. Je fuirais l'exclusivité. Mais avoir une relation unique (distincte de toutes les autres) et nourrire cette unicité de toute sa force. Abandonner les fausses amitié pour ne plus se consacrer qu'aux vraies et leur accorder plus, autant que possible. Les fausses amitiés, relations amicales, sont régies par les conventions des relations sociales, les amitiés dures seraient régies par les règles de l'amour.
    Est-ce que l'on peut choisir de basciuler dans cette amitié d'un ordre supérieur avec l'autre, sans l'autre ? sans se le dire (-) explicitement, avec ou sans contrat ? .../...


Denis.