B.A. BA de psychologie (?)
Eléments de nosologie freudienne
d'autres appelle cela psychopathologie clinique, pour ma part, c'est juste
quelques mots que j'ai retenu d'un "stage" d'initiation à l'enseignement
supérieur (!) donné par H. Raynaud.
Névroses
-
névrose obsessionnelle (troubles obsessionnels du comportement,
plaisir des nombres)
-
hystérie d'angoisse (crier au suicide)
-
hystérie de conversion (avoir vraiment mal parce que l'on angoisse)
-
phobie (phobies alimentaires ou autres)
Border-Line
Psychoses
-
schysophrenie (multiples personnalités, distance avec soi et la
douleur, relativisme exagéré, froideur)
-
troubles maniaco-dépressif (un jour avec, un jour sans ... épuisant)
-
paranoia (mégalomanie, moi surdimensionné, egocentrisme,
jalousie morbide, culte de la persecution)
Compte-rendu de lectures, 14 approches de la psychopathologie
-
atheorique
c'est l'etablissement d'un recueil diagnostique des troubles mentaux
(DSM I, II, III puis IV puis ?) De temps en temps, on en entends parler
a la tele/radio, ca fait rever, ils ont decrits toutes les "maladies" possibles,
il y en a des centaines (beaucoup plus que les 7 décrits plus haut).
Il doit y avoir un chapitre, au moins, consacre a notre cas ! Grande taxinomie,
ce doit etre un grand obsessionnel qui a mis ca au point ;) Je ne l'ai
jamais vu en rayon, jamais eu entre les mains, je ne peux pas juger de
son utilite, mais en principe je me mefie des recherches visant a l'exhaustivite,
je ne sais pas où elles mènent, j'ai peur de trouver cela
suspect, à l'epistémologie incertaine de surcroit.
-
behavioriste
Les peres : Pavlov et Skinner. L'idee, les comportements deviants ont
ete appris comme les autres, et même si c'est bien dommage, ils constituent
donc par la suite la reponse programmee aux problemes vu comme stimuli.
Le malade, n'est pas intimement malade, il est malade des comportements
qu'il a malheureusement appris. Aussi on peut le soigner, en changeant
les comportements qu'il a apres un stimulus. Une autre facon de le guerir,
c'est de supprimer le stimulus qui produit le comportement maladif. Il
y a là peut-être une thérapeutique de l'évitement
qui me plairait bien. Parmi les comportements pas directement significatif
d'un desordre mais vise aussi par l'approche behavioriste, il y a des comportement
asociaux, ou menant a des impasses sociales. Avoir ces comportements menent
a des difficultes lies aux carences sociales.
-
biologique
Ou l'on apprend qu'il y a des mollecules induisant des comportements
psychologiques redoutables. Ex: la serotonine. A lire ces quelques pages,
on a l'impression que la pharmacie pourrait faire des prodiges pour la
vie psychologique des gens. Mais, ce que ces lignes ne dit pas, c'est que
ce n'est pas parce que l'on a trouve des elements biologiques manifestes
de troubles du comportements, que l'on a trouve les remedes (biologiques)
-
cognitiviste
Lie a la cognition (acte de la pensee rationnelle), et a l'apprentissage,
celui qui connait le malheur et pas assez le bonheur, est susceptible de
souffrir plus par la suite ... j'aime bien, d'habitude, le discours cognitiviste,
mais la, je cale, ou a l'inverse, je trouve qu'ils pietinent !
-
developpementale
Ca parle de l'enfance ! Il s'agit d'apprendre correctement des choses
quand on est enfant (competences sociales, emotionenlles et cogintives),
sinon apres on aura du mal a supporter la vie. Pour preuve de leur dire,
ils avancent des etudes ou les niveaux de developpement des individus est
en correlation avec les troubles. Mais tout ca est statistique, et puis
qui dis correlation, ne dit pas cause a effet. Ce n'est pas assez rigide
et significatif pour moi. Et puis, ca ne dit pas comment guerir ! Il y
a une chose interressante tout de même dans leur propos qui va à
l'encontre du traditionnel "tout est joué à 3 ans", il semblerait
qu'il y ai effectivement une zone délicate dans le début
de la vie (pour l'avenir psychologique de l'adulte), mais elle n'est pas
unique, en effet il y a à la fin de l'adolescence une autre zone
à risque importante ! Et souvent, ce que l'on observe à l'age
adulte est l'accumulation de petites "catastrophes" qui se sont déroulées
dans la petite enfance et à l'adolescence, et que cette accumulation
est exponentielle.
-
ecosystemique
La c'est tres interressant, cela concerne, non plus l'individu a un
instant precis, mais l'individu dans un ecosysteme plus vaste lui a travers
le temps par ex., ou lui et son environnement dans un equilibre ecologique.
Je cite <<Dans une approche ecologique, la personne en
sante manifeste un ensemble de comportement et emotions qui peuvent changer
de differentes manieres. Quelqu'un peut, par exemple, passer du desespoir
a l'esperance, a la haine, a l'amour, et ainsi de suite. Une ecologie des
emotions qui juxtapose au cours du temps differente emotions caracteriseait
une vie emotionnelle equilibree. Une autre maniere d'atteindre une organisation
systemique est de proceder a l'escalade d'une emotion ou d'un comportement
particulier. L'escalade d'un decouragement initial peut, par exemple, conduire
a une meta-decouragment, ou a ce qu'on appelle une depression chronique.[...]
Ce poitn de vue implique ausssi de considerer comme pathologique les membres
de la familles d'un depressif qui ne sont pas depressifs eux-meme. Le fait
de "sourire toujours", "d'etre toujours rationnel", "de se comporter toujours
bien" (categorie appele "le chevalier blanc") constituent dans ce contexte
des manifestation psychopathologique. le fait que chaque membre d'une telle
famille puisse avoir differentes formes d'escalafes comportementale suggere
que la famille entier equilibre les escalade de chaque membre.>> pour exemple
de leur idees, les psy ont etudie la richesse des reseaux sociaux d'individus.
Et ils ont trouve que les reseaux les plus faibles sont lie aux personnes
les plus fragiles. Les personnes ayant des reseaux riches, profitent -pensent-ils-
de l'effet tampon de leur reseau social pour encaisser les coup durs.
-
ethonpsychopathologie
no comment, le musee des fous d'ailleurs n'est pas ouvert.
-
ethologie
Est-ce que les comportements animaux (dont l'ethologie est la science)
peuvent nous renseigner sur les comportements psychologiques des hommes
? Je doute que l'on puisse aller bien loin (sauf pour certains aspects
biologique cf. le 2.) Mais bon, la folie est aussi chez les betes.
-
existentialiste
Biensur il faut s'occuper de l'individu, dans ce qu'il a d'unique,
et dans ce qu'il est profondement, dans son histoire, sa philosophie de
la vie, ce qu'il comprend intimement de la vie etc.. Son pape : Rollo May,
un autre : Victor Frankl, qui s'interresse a la logotherapie : la therapie
par la recherche du sens de la vie, tout un programme. Je souscris. Je
note les noms, et j'y reviendrais si necesaire. Et puis il n'y a pas que
le malade ici, il y a aussi le therapeute, avec qui le malade engage une
relation d'individu a individu ! Note, Rollo May dit a propos de la mort
(l'un des themes debattus avec la volonte et l'angoisse) "c'est la seule
chose que je sois oblige de faire pour moi meme", n'est-ce pas etrange,
pour ma part j'ai eu l'occasion de dire a propos de la vie "c'est la seule
chose que je doive faire par moi-meme, que personne d'autre ne peut faire
a ma place" On se retrouve bien, quelque part. Dans un des ouvrage de V.
Frankl que j'ai finalement pu lire (au demeurant assez decevant dans l'ensemble)
il y a cette citation de Soren Kierkegaard : "La porte du bonheur s'ouvre
vers l'extérieur." J'en retiens ces quelques idées : Freud
voulait tout expliquer par la sexualité, on voit là bien
l'époque victorienne où il vécu, Adler voulait tout
expiquer par un sentiment de supériorité, etc ... à
chaque fois c'est une erreur, c'est l'époque qui s'exprime pas l'essence
des hommes/femmes ... aujourd'hui je (Frankl) veux expliquer tout par une
quète du sens, c'est quelque chose de bien supérieur à
ce qui précède ... Il est amusant de constater que Frankl
signale (comme élément de preuve) que les étudiants
sont démotivé ou sans motivation, qu'ils ne savent pas pourquoi
ils étudient, ni ce qu'ils feront plus tard ... (c'était
il y a 30 ans, il ne semble pas que cela ait beaucoup changé)
-
experimentale
c'est plus une histoire de methode, la demarche experimentale. Quant
aux pathologies experimentales ... (il n'y a que les vrais qui m'interressent)
-
phenomenologique
La aussi c'est interressant. Mais, je pense preferer la philosophie
dans sa globalite a son utlisation restreinte a la psychologie.
-
psychanalytique
Que dire ? je croyais que c'etait la seule forme de psychopathologie,
et il y en a 13 autres dans ce recueil, alors lisons Freud et n'oublions
pas les autres. Et ne reduisons pas tout le discours psy a ca.
-
sociale
un peu decevant, l'intitule me faisait penser aux problemes lies aus
relations sociales, en fait c'est l'intersection de la psychologie et de
la sociologie. et la sociologie, ce n'est pas mon centre d'interet principale.
-
structuraliste
Enfin (?) parlons de structures ! Pendant pas mal de temps j'ai reduit
la psychologie a la recherche de structure en faisant l'amalgame avec le
discours psychanalytique. Il semble que ce soit different, que ce ne soit
pas les meme gens qui ont fait l'un et l'autre (Piaget/Freud). C'est reconfortant
de pouvoir resumer l'ensembles des troubles mentaux a un ensemble reduit
de structures (7 par exemples, ceux ci avant : 3 psychoses maniaco-depressif,
schisoide, paranoiaque, 4 nevroses : hysterique angoisse/conversion, obsessionnel,
phobie et les border-line) mais c'est un peu simpliste.
Quelques mots sur quelques pratiques sociales courantes, les "Jeux de Cons"
d'E. Berne.
Eric Berne est peut-être moins connu que le sigle AT ou Analyse Transactionnel.
De la psychologie à la petite semaine pour grands américains
attardés, dit-on. Néamoins il tiend une thèse qui
n'est pas ininteressante.
Selon lui, tout homme a besoin de signe de reconnaissance
social. A priori ces signes peuvent être positifs, comme ils peuvent
être négatifs. Des injures, comme des mots d'amour. Tout individu
privé de ces signes dépérit rapidement et meurt, ou
voit sa vie boulversé ! (c'est malheureusement particulièrement
visible pour les petits enfants privés de leur parents se retrouvant
dans des conditions où ces signes sont rares, par exemple dans les
hopitaux sous-équipés en personnel. Des études ont
malheureusement montré que l'esperance de vie d'enfants placés
dans ces conditions à des ages cruciaux était divisée
de moitié voir plus. Un exemple connu est l'hospitalisme. Heureusement,
aujourd'hui, conscient du problème, les hopitaux veillent ...)
Malheureusement les signes de reconnaissances sociales
positifs ne sont pas si facile à donner dans notre société
pudibonde ou pudique ou élitiste et souvent ce sont des signes de
reconnaissance sociale négatifs que nous récoltons. Même
pire, habitué à la pénurie de positif, nous appelons
de nos voeux des signes négatifs et distribuons largement autours
de nous de tels signes. Ce sont les "jeux de cons". Psychologue de profession,
E. Berne a catalogue un grand nombre de "jeux de cons", de mémoire
je me rappelle les suivants : "toujours associé à un compliment
(honéte) une vanne qui sappe complètement le dit compliment",
"toujours se plaindre, de tout, un peu à la mode du paranoiaque",
"être toujours d'accord mais, ou à condition que ... et finalement,
ne jamais êter d'accord car il y ce "mais" ou ce "à condition
que" qui ne peuvent aller", "toujours vouloir avoir le dernier mots, surtout
si c'est une vacherie", "plutot que de dire des gentillesse au premier
degre, dire des mechancete au second degre, en pensant que l'auditeur fera
la traduction", "mettre d'autant plus d'emphase quand il s'agit de vanne,
et de retenue quand il s'agit de compliment", "l'auto-dénigrement
systèmatique" etc ...
Je dois avouer que je ne me rappelle pas précisement
en quoi E. Berne trouvait "nefaste" d'utiliser de signes de reconnaissance
sociale négatifs plutot que de signes positif. Mais je suppose que
chacun peut se faire sa propre idée la dessus et agir en conséquence.
Pour ma part, je retiens surtout de mes lectures d'E. Berne, une forte
sensibilisation aux jeux de cons, et une volonté farouche de jouer
des jeux plus intelligents, même si c'est plus difficile, même
si cela demande à ravaller sa colère et son arrogance, même
si c'est risquer de paraitre flagorneux ou faible ou impudique ou trop
gentil ou ..., même si cela demande parfois de se forcer un peu et
d'échapper à sa reserve etc ...
En fait, c'est peut-etre plus facile de dire à
quelqu'un combien on l'aime simplement, sincerement, et d'experience, c'est
très agréable. Alors ne m'en voulez pas si je ne reponds
pas toujours à la provocation (négative) et si je vous parais
fleur bleue.
Lecture sur la dépression
Pour parler de dépression caractérisée, et pas seulement
de mélancolie ou de tristesse, il faut qu'il y ait conjonction de
quatre types de symptomes de manière prolongée (plusieurs
semaines)
-
aspects hédoniques
-
perte de la sensibilité au plaisir
-
perte de plaisir en amour
-
declin de la sexualité, disparition de toute sexualité, ou
dérive vers une sexualité monogame
-
perte du desir, de libido
-
aspects psycho-moteurs
-
lenteur physique, plus de reflexes
-
difficulté pour penser, se concentrer, ou lire
-
respiration superficielle, souffle court, respiration oppressée
-
peu de réaction, de réactivité, inertie, atonie
-
incapacité à tout effort
-
aspects psychologiques
-
perte de l'estime de soi
-
profonde tristesse, mélancolie, spleen
-
pensées, comportements, tendances suicidaires
-
aspects vital
-
troubles du sommeil, insomnies
-
perte de l'appetit, perte de poids
La depression se soigne aussi avec des médicaments, mais cela prends
du temps avant qu'une amélioration ne soit sensible et le traitement
est long.
page ecrite par Denis en Septembre
1998, augmentée en 1999, 2000, 2001.