Autrui ?
je commence à mettre ici qlq pensées,
reflexions, texte sur l'autre, sur soi ... ca commence par quelques pages
regroupées ci-dessous, puis il y a quelques lettres (mais pour le
moment elles ne sont accessibles qu'à ceux qui en connaissent l'existence)
Denis.
Préoccupations personnelles
Pareil ou Différent ?
Autrui est-il pareil ou différent ? Faut-il cherche la différence
ou la similarité ?
aujourd'hui : le sentiment de ressemblance autorise et facilite la communication
entre les individus (pas la différence) et la ressemblance ne sera
jamais si totale que l'on ne pourra puiser dans la différence un
enrichissement mutuel. Pensons donc d'abord a menager nos ressemblances,
les différences de toute façon resteront. L'a-priori positif
qu'accorde le sentiment de ressemblance est si important.
Page créee par Denis
en Janvier 1998, mise à jour en Février 1998.
Qui sommes-nous ?
Les secondes rencontres philosophiques de l'UNESCO, en Mars 1996, avaient
pour sujet cette question "Qui sommes-nous ?". Cette question apparait
comme une variation évidente du "Qui suis-je ?", et l'on peut aisement
imaginer que l'UNESCO a cherché ainsi à déplacer le
probleme au niveau des nations, vers une culture commune ou vers un jaillissement
multi-culturel. Mais les individus, philosophes pour certains, participants
à ces rencontres avaient, eux aussi, une maniere propre de
voir la question.
Parmi les propos qui se sont tenus, certains portaient
effectivement sur la recherche d'une définition mondial d'un "nous"
que le commerce, la politique et la société, tous trois qualifiés
d'international, semblent mettre en place. En particulier R. Rorty qui
ouvrait les rencontres et donnait le ton était à la recherche
de ce "nous" mondial. Je reviendrais sur le texte de Rorty plus tard.
A l'opposé, un certains nombres de participant
n'ont pas pris le "nous" comme mondial, car probablement ils ne se sentaient
pas appartenir à une communauté mondiale hypothétique,
ou parce que probablement l'existence d'une quelconque communauté
mondiale leur semble une illusion. Ceux-la ont pris ce "nous" comme
source d'une recherche d'une communauté la plus grande possible
dont ils seraient membres, et dont ils auraient à porter le flambeau
au cours de ces rencontres philosophiques. Parmi les communauté
émergentes : les femmes, les confessions religieuses, les immigrés,
les pays de l'est, les pays pauvres, les travailleurs, etc ... Dans cette
optique, j'imagine, les rencontres philosophiques de l'UNESCO permettent
à travers la rencontres de ces "nous" plus restreints, la formations
d'un "nous" plus large, le "nous" mondial qui apparaissait précédement
mais à travers des gens et non plus dicté par les circonstances.
Enfin certains sont resté au niveau de l'individu,
recherchant le "nous" communautaire dans le "je" individuel. D'une certaine
manière ils étaient hors sujet, puisque leur propos ne s'attachaient
pas tant aux communautés qu'aux individus pris isolement. Mais si
leur question est "Qui est le nous qui est je ?" ou "Quel nous est dans
le je du Qui suis-je ?" elle est tout de même d'un grand intérèt
puisqu'elle entraine l'apparition d'un sentiment communautaire en chacun
de nous, et même, on peut l'espérer, la création de
communauté qui ne se connaissaient pas jusqu'alors. Entre autre,
Y. Yovel a poursuivit la recherche du moi, et la recherche philosophique
individuel jusqu'à la recherche communautaire. Je reviendrais
sur Y. Yovel dans un instant.
Observons donc deux points de vues distincts, celui de R. Rorty et celui
de Y Yovel sur respectivement l'existence d'un "nous" mondial et la recherche
individuel.
L'universel présent à l'epreuve de la planète.
mondialisation du commerce
politique internationnale
societe globale
Les strategies de l'identite
culture de la difference
nous les "femmes"
les sectes et religions
Etre et avoir ete
l'histoire des nations
etre des "ex", des "immigres"
Pour nous reinventer
les representations de soi venant du travail
les representations de soi venant du theatre
Deux points de vue individuels
R. Rorty
Rorty oppose le "Qui sommes-nous ?" au "Que sommes-nous ?" metaphysique
qui chercherait à décrire la nature humaine. La question
qui interresse Rorty est bien le "Qui sommes-nous ?", question politique
qui pourrait se décliner en "Qui voulons nous être ? Quel
communauté nous interresse ?"
Rorty tente de décortiquer la question :
-
Le "Que" recherche l'essence et eternellement est vouée à
l'interrogation. Le "Qui" est ancré dans l'instant, celui de l'action.
-
Sur le nous, Rorty a pour référence James et Nietzsche. Avec
Nietzsche le "nous" est le groupe d'élu autour de Zarathoustra.
Avec James le "nous" est démocrate, c'est la communauté humaine.C'est
plus celui-ci qui intéresse Rorty.
Rorty rassemble les deux themes ("Que"/"Qui" et Nous élu/démocrate)
en une question sur la possibilité de définir une communauté
à l'echelle de la planète qui puisse avoir un projet commun.
Enfin, Rorty rapelle que pour "ceux" qui "choisissent", la question
du "Qui sommes-nous" est primordiale. Elle apparait avec force, car elle
nécessite qu'"ils" sachent "qui" "ils" veulent "être", et
avec qui, pour former quelle communauté.
Y. Yovel
Pour Y. Yovel "La quete de signification est censee surmonter une forme
de finititude caracterisee par la contingence, l'ephemere, l'incomprehensible.
Cest peut-etre le moyen le plus important auquel les hommes ont recours
pour tente de combattre leur propre finitude. Les elements porteurs de
signification sont d'habitude puisé dans les symboles d'identification
commun à des groupe, une tradition, une religion ou proviennent
d'interet personnels, d'une famille, d'une profession, d'un reve, biensur
dans de nombreux cas nous ne faisons que nous accrocher a quelques valeurs
particulieres qui se presentent a tort comme universelles."
Yovel nous dit que l'on n'est pas "je" car "nous" sommes multiple,
est-ce que cela vous aide a vous connaitre ?
Questions
Alors, quel question vous interresse le plus, la recherche d'un "nous m"ondial
et politique ou celle des elments qui constituent le "je" et qui viennent
de communautés autour de nous. Ou a mi-chemin, etes vous interresse
par la definition d'un "nous" nous rassemblant ici ce soir ?
Par ailleurs dire que l'on peut repondre a la question "qui sommes-nous
?" c'est supposer une certaine similitude entre les individus, dans ce
cas, que reste-il de nos differences ? et que preferer ? la similitude
qui permet le "nous" ou la difference qui nous renvoie au "je" ?
Déclinaisons
Qui sommes-nous, c'est a dire :
qui suis-je ?
qui es-tu ?
qui est-il ?
qui est-elle ?
qui sommes-nous ?
qui etes-vous ?
qui sont-ils ?
qui sont-elles ?
est-ce la seule question d'interet parmi celles-ci ?
Qui sommes-nous, c'est a dire :
qui sommes-nous ?
d'ou venons-nous ?
ou allons nous ?
que pouvons nous esperer ?
que pouvons nous faire ?
que devons nous faire ?
est-ce que cette autre declinaison apporte un quelconque interet a
ce "nous"
Qui sommes-nous ? est-ce la derive normale, salutaire de la question
"qui suis-je ?", a l'intersection des deux declinaison precedentes ? est-ce
que le debut de la connaissnce de soi, necessite d'elargir le cercle des
observations au dela de soi pour englober un "nous" encore a definir :
soi et un autre ?
soi et une famille ?
soi et un groupe ?
soi et une culture ?
soi et une nation ?
soi et une generation ?
soi et un sexe ?
soi et l'espece humaine ... ?
Question :
1 - Yovel nous dit que l'on n'est pas "je" car "nous" sommes
multiple, est-ce que cela vous aide a vous connaitre ?
2 - dire que l'on peut repondre a la question "qui sommes-nous
?" c'est supposer une certaine similitude entre les individus, dans ce
cas, que reste-il de nos differences ? et que preferer ? la similitude
qui permet le "nous" ou la difference qui nous renvoie au "je" ?
Page créee par Denis
en Avril 1999.