Sur l'amitié ...

 

Lettre pour Marie-Pierre

 


.../... mais c'est construire lentement une sensibilité, des souvenir sensibles qui favorisent l'empatie, l'interet pour l'autre, la récéptivité, qui donnent envie de lui donner du temps ,de l'énergie, un peu de soi, de l'amour. Ce mouvement vers le sensible peut prendre place n'importe quand j'espère et ne n"cessite pas de prérequis, j'espère aussi. Il demande, comme la connaissance rationnelle, d'etre ravivre régulièrement. Les mots sont le vecteur naturel et essentiel de la connaissanc, la rencontre est le lieu essentiel et naturel du sensible. Une carence extreme peut-etre soigné si nécessaire aussi bien par l'un (les mots ou la rencontre) que par l'autre, mais l'un ira bien plus vite et sera plus fort. La carence xxxxxx n'existe que si l'un et l'autre sont déficient, sinon avec l'un et l'autre employé seul, il peut y avoir des carences secondaires, des envies de plus, comme il peut toujours y avoir envie de plus, meme plus de connaissance dans un echange de mots, c'est à dire envie d'autres mots, de plus de mots, croire que c'est une envie de rencontrer, c'est -je crois- soit se tromper, soit avoir envie d'autre chose (et c'estr bien compréhensible d'avoir envie de sensible. Nous ne somme pas des être de connaissance pure, si on veut bien parler de soi à autrui ce n'est pas parce que l'on a son CV détaille en main, mais parce que l'on a confiance en lui, que la connaissance sensible que l'on a de lui le permet. On ressent, plus que l'on sait, que l'on peut lui parler. Et la forme du discours prendra en compte ce que l'on sait de lui, et aussi ce que l'on ressent - mais autrement.)

Sur ce, pour ce soir,
    je vous laisse,
    bien à vous,
    Denis.